lundi 9 mars 2020

Vendée


Bretignolles sur Mer 



Littoral
**   **

Adieux a la mer

               


Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.

Que j’aime à flotter sur ton onde.
A l’heure où du haut du rocher
L’oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !
...
...
   
                                                             Alphonse de Lamartine

    La suite...    


Grisaille

 

10 commentaires:

  1. LE GRIS EST APAISANT ET NEUTRE..mais le soleil manque ! bises

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  2. Tes photos sont vraiment très belles , je ne pourrais pas faire mes adieux a la mer ...
    Bonne journée à toi
    Bises

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  3. Coucou Daniel !
    La grisaille est partout en ce moment ici aussi ce matin mais je sais que cela ne va pas durer.
    Il est bien long ce poème de Lamartine.
    Belle journée et bises !

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  4. Cela fait de biens belles photos. Je ne sais pas ce que Lamartine décrit comme mer car l'oranger ne va pas bien à la vague profonde

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    1. Hum, la sybille et Virgile, ce doit être la Méditerranée du coté de l'Italie

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  5. Qu'importe la grisaille,les photos sont inspirantes et la vue, l'odeur et le bruit de la mer me manquent...

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  6. Même si le gris prédomine ces temps-ci, j'adore l'atmosphère que le gris donne à un bord de mer. C'est tourmenté mais beau! Quant à Alphonse, il faudra lui dire que s'il veut écrire des poèmes, il doit être plus concis. :-)) Bises alpines mon cher Daniel et belle semaine.

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  7. Comme Dédé, je trouve que la grisaille a aussi son charme.

    Ce poème de Lamartine n'est pas l'un de ses meilleurs, cette mer est loin des grandes envolées du Lac :

    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ?

    Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir !

    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.

    Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.

    Tout à coup des accents inconnus à la terre
    Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
    Laissa tomber ces mots :

    " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !


    La suite, en cliquant ici.

    Bises et bonne journée, Daniel (sans trop de vagues.. à l'âme ;-))

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  8. Le panoramique ensoleillé nous réjouit l'âme
    vaille que vaille
    mais au coeur des vendéens, n'y a t-il que grisaille qui leur aille ?

    (AÏE)

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