Bretignolles sur Mer
Littoral
** **
Adieux a la mer
Murmure autour de ma nacelle,
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.
Douce mer dont les flots chéris,
Ainsi qu’une amante fidèle,
Jettent une plainte éternelle
Sur ces poétiques débris.
Que j’aime à flotter sur ton onde.
A l’heure où du haut du rocher
L’oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !
A l’heure où du haut du rocher
L’oranger, la vigne féconde,
Versent sur ta vague profonde
Une ombre propice au nocher !
...
...
Alphonse de Lamartine
LE GRIS EST APAISANT ET NEUTRE..mais le soleil manque ! bises
RépondreSupprimerTes photos sont vraiment très belles , je ne pourrais pas faire mes adieux a la mer ...
RépondreSupprimerBonne journée à toi
Bises
Coucou Daniel !
RépondreSupprimerLa grisaille est partout en ce moment ici aussi ce matin mais je sais que cela ne va pas durer.
Il est bien long ce poème de Lamartine.
Belle journée et bises !
Cela fait de biens belles photos. Je ne sais pas ce que Lamartine décrit comme mer car l'oranger ne va pas bien à la vague profonde
RépondreSupprimerHum, la sybille et Virgile, ce doit être la Méditerranée du coté de l'Italie
SupprimerQu'importe la grisaille,les photos sont inspirantes et la vue, l'odeur et le bruit de la mer me manquent...
RépondreSupprimerMême si le gris prédomine ces temps-ci, j'adore l'atmosphère que le gris donne à un bord de mer. C'est tourmenté mais beau! Quant à Alphonse, il faudra lui dire que s'il veut écrire des poèmes, il doit être plus concis. :-)) Bises alpines mon cher Daniel et belle semaine.
RépondreSupprimerComme Dédé, je trouve que la grisaille a aussi son charme.
RépondreSupprimerCe poème de Lamartine n'est pas l'un de ses meilleurs, cette mer est loin des grandes envolées du Lac :
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
La suite, en cliquant ici.
Bises et bonne journée, Daniel (sans trop de vagues.. à l'âme ;-))
Merci pour le poème...
SupprimerLe panoramique ensoleillé nous réjouit l'âme
RépondreSupprimervaille que vaille
mais au coeur des vendéens, n'y a t-il que grisaille qui leur aille ?
(AÏE)