lundi 30 octobre 2017

Limousin

Haute vienne

Le mont Gargan


La Chapelle "Notre Dame de Bon Secours"







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Lou Mont Gargan

Sur la montagne - Bis    
 Sur la montagne du Mont Gargan
Coule la source - Bis
Coule la source du "buisson blanc"
Dans le temps elle soignait les maladies
Le temps passe et soigne encore
Sur la montagne il y a une chapelle c'est notre dame du bon secours - Bis 
Avant était fière sur sa hauteur
Maintenant écroulé, je l'aime toujours
Le mont Gargan souvent dans l'année voyait passer les bergères - Bis
Elles y faisaient paître leurs brebis et chantaient dans les chaumes...

(J'ai pris la liberté de faire cette traduction... D. F.)






Lou Turlututu



Lou Pelele

 🐑     🐑     🐑 

jeudi 26 octobre 2017

Limousin


Corrèze  
Les Monediéres

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Là où paissaient les troupeaux..
... volent des Parapentes.

Quand la bruyère est fleurie dit la chanson...

Nostalgie d'enfance, le pays de Ségurel

🐑     🐏     🐑 



Bruyères Corrézienne par Jean Ségurel

 🐑     🐏     🐑

lundi 23 octobre 2017

Grand-Blottereau

Lotus





🌺       🌺      🌺

"Je vous salue, ô roses, étoiles solennelles. Rose joyaux vivants de l'infini, bouches, seins, vagues âmes parfumées, lame, baisers! grains et pollen de lune, ô doux lotus sur les étangs de l'âme, je vous salue, étoiles solennelles."


                                                      Federico Garcia Lorca
                                                                                                 La prière des roses 


🌺       🌺      🌺

jeudi 19 octobre 2017

Grand-Blottereau


Parc du Grand-Blottereau


Colline de Suncheon

Le pavillon coréen


🌳      🌳       🌳

Une promenade au Jardin des Plantes


Sous ces arbres chéris, où j’allais à mon tour
Pour cueillir, en passant, seul, un brin de verveine,
Sous ces arbres charmants où votre fraîche haleine
Disputait au printemps tous les parfums du jour ;

Des enfants étaient là qui jouaient alentour ;
Et moi, pensant à vous, j’allais traînant ma peine ;
Et si de mon chagrin vous êtes incertaine
Vous ne pouvez pas l’être au moins de mon amour.

Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ?
Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné !
Antilope aux yeux noirs, dis, quelle est mon amante ?

Ô lion, tu le sais, toi, mon noble enchaîné ;
Toi qui m’as vu pâlir lorsque sa main charmante
Se baissa doucement sur ton front incliné.

                                                                                                                               Alfred de Musset

🌳      🌳       🌳 

lundi 16 octobre 2017

Sakura

  Réponse devinette de jeudi:

Il s’agit d'un récipient pour boire du Maté

Boisson traditionnelle d’Amérique du sud.

Lire ici :

   
🍵       🍵       🍵       🍵 

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Kokeshi Doll



Les "Sakura" sont les cerisiers du Japon


🌸      🌸      🌸

Un matin


Dès le matin, par mes grand’routes coutumières
Qui traversent champs et vergers,
Je suis parti clair et léger,
Le corps enveloppé de vent et de lumière.

... ...

                                                                                                                   Emile Verhaeren


🌸      🌸      🌸

jeudi 12 octobre 2017

Devinette


Devinette



Qui pourra me dire quel est cet objet ?

C'est le jeux, rien à gagner !


🕯      🕯      🕯

Sonnet d’automne

Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :
  " Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite ? "
– Sois charmante et tais-toi ! Mon cœur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l’antique animal,

Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite,
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal !

Aimons-nous doucement. L’Amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Je connais les engins de son vieil arsenal :

Crime, horreur et folie ! – Ô pâle marguerite !
Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal,
Ô ma si blanche, ô ma si froide Marguerite ?


                                                                                 Charles Baudelaire
                                                                                                                                                Les fleurs du mal


🕯      🕯      🕯

lundi 9 octobre 2017

Art de la nature


Sur l'estran

Parfois sur l'estran le sel dessine

Que voyer vous :

Un oiseau ?


Et là:
Un chat sans doute !
Ou peut être un diablotin ?


😙     😙     😙


jeudi 5 octobre 2017

Chevaux

Pâturage



Aux hasards d'une balade



 Je henni de bonheur semble t'ils nous dire
 
🐴      🐴     🐴 

Le cheval

Je l'avais saisi par la bride ;
Je tirais, les poings dans les noeuds,
Ayant dans les sourcils la ride
De cet effort vertigineux.

C'était le grand cheval de gloire,
Né de la mer comme Astarté,
À qui l'aurore donne à boire
Dans les urnes de la clarté ;

L'alérion aux bonds sublimes,
Qui se cabre, immense, indompté,
Plein du hennissement des cimes,
Dans la bleue immortalité.

Tout génie, élevant sa coupe,
Dressant sa torche, au fond des cieux,
Superbe, a passé sur la croupe
De ce monstre mystérieux.

Les poètes et les prophètes,
Ô terre, tu les reconnais
Aux brûlures que leur ont faites
Les étoiles de son harnais.

Il souffle l'ode, l'épopée,
Le drame, les puissants effrois,
Hors des fourreaux les coups d'épée,
Les forfaits hors du coeur des rois.

Père de la source sereine,
Il fait du rocher ténébreux
Jaillir pour les Grecs Hippocrène
Et Raphidim pour les Hébreux.

Il traverse l'Apocalypse ;
Pâle, il a la mort sur son dos.
Sa grande aile brumeuse éclipse
La lune devant Ténédos.

Le cri d'Amos, l'humeur d'Achille
Gonfle sa narine et lui sied ;
La mesure du vers d'Eschyle,
C'est le battement de son pied.

Sur le fruit mort il penche l'arbre,
Les mères sur l'enfant tombé ;
Lugubre, il fait Rachel de marbre,
Il fait de pierre Niobé.

Quand il part, l'idée est sa cible ;
Quand il se dresse, crins au vent,
L'ouverture de l'impossible
Luit sous ses deux pieds de devant.

Il défie Éclair à la course ;
Il a le Pinde, il aime Endor ;
Fauve, il pourrait relayer l'Ourse
Qui traîne le Chariot d'or.

Il plonge au noir zénith ; il joue
Avec tout ce qu'on peut oser ;
Le zodiaque, énorme roue,
A failli parfois l'écraser.

Dieu fit le gouffre à son usage.
Il lui faut les cieux non frayés,
L'essor fou, l'ombre, et le passage
Au-dessus des pics foudroyés.

Dans les vastes brumes funèbres
Il vole, il plane ; il a l'amour
De se ruer dans les ténèbres
Jusqu'à ce qu'il trouve le jour.

Sa prunelle sauvage et forte
Fixe sur l'homme, atome nu,
L'effrayant regard qu'on rapporte
De ces courses dans l'inconnu.

Il n'est docile, il n'est propice
Qu'à celui qui, la lyre en main,
Le pousse dans le précipice,
Au-delà de l'esprit humain.

Son écurie, où vit la fée,
Veut un divin palefrenier ;
Le premier s'appelait Orphée ;
Et le dernier, André Chénier.

Il domine notre âme entière ;
Ézéchiel sous le palmier
L'attend, et c'est dans sa litière
Que Job prend son tas de fumier.

Malheur à celui qu'il étonne
Ou qui veut jouer avec lui !
Il ressemble au couchant d'automne
Dans son inexorable ennui.

Plus d'un sur son dos se déforme ;
Il hait le joug et le collier ;
Sa fonction est d'être énorme
Sans s'occuper du cavalier.

Sans patience et sans clémence,
Il laisse, en son vol effréné,
Derrière sa ruade immense
Malebranche désarçonné.

Son flanc ruisselant d'étincelles
Porte le reste du lien
Qu'ont tâché de lui mettre aux ailes
Despréaux et Quintilien.

Pensif, j'entraînais loin des crimes,
Des dieux, des rois, de la douleur,
Ce sombre cheval des abîmes
Vers le pré de l'idylle en fleur.

Je le tirais vers la prairie
Où l'aube, qui vient s'y poser,
Fait naître l'églogue attendrie
Entre le rire et le baiser.

C'est là que croît, dans la ravine
Où fuit Plaute, où Racan se plaît,
L'épigramme, cette aubépine,
Et ce trèfle, le triolet.

C'est là que l'abbé Chaulieu prêche,
Et que verdit sous les buissons
Toute cette herbe tendre et fraîche
Où Segrais cueille ses chansons.

Le cheval luttait ; ses prunelles,
Comme le glaive et l'yatagan,
Brillaient ; il secouait ses ailes
Avec des souffles d'ouragan.

Il voulait retourner au gouffre ;
Il reculait, prodigieux,
Ayant dans ses naseaux le soufre
Et l'âme du monde en ses yeux.

Il hennissait vers l'invisible ;
Il appelait l'ombre au secours ;
À ses appels le ciel terrible
Remuait des tonnerres sourds.

Les bacchantes heurtaient leurs cistres,
Les sphinx ouvraient leurs yeux profonds ;
On voyait, à leurs doigts sinistres,
S'allonger l'ongle des griffons.

Les constellations en flamme
Frissonnaient à son cri vivant
Comme dans la main d'une femme
Une lampe se courbe au vent.

Chaque fois que son aile sombre
Battait le vaste azur terni,
Tous les groupes d'astres de l'ombre
S'effarouchaient dans l'infini.

Moi, sans quitter la plate-longe,
Sans le lâcher, je lui montrais
Le pré charmant, couleur de songe,
Où le vers rit sous l'antre frais.

Je lui montrais le champ, l'ombrage,
Les gazons par juin attiédis ;
Je lui montrais le pâturage
Que nous appelons paradis.

— Que fais-tu là ? me dit Virgile.
Et je répondis, tout couvert
De l'écume du monstre agile :
— Maître, je mets Pégase au vert.


                                                                             Victor Hugo


 🐴      🐴     🐴

lundi 2 octobre 2017

Insecte

 
Coléoptère

 

  Chrysomèle

Famille des Chrysomelidae
 

Ces coléoptéres diversement coloré ont des reflets métalliques... 

🐞         🐞        🐞