Fleur
Insecte
Marguerite
Fleurs et Insectes un mariage réussi
Flambé
Quel bonheur de le voir dans notre jardin
Le papillon
De fleur en fleur, papillon,
Et de tige en tige,
Beau d'or et de vermillon,
Fin d'aigrette et d'aiguillon,
Étourdi, voltige !
Dans la corolle, au matin,
Comme une épousée
Sous ses rideaux de satin,
Furtif, d'un baiser lutin,
Surprends la rosée.
Toi qu'un zéphyr caressant
Fit à l'aube éclore,
Rêve ailé qui tremble et sent,
Effleure tout, beau passant,
Fils léger d'Aurore.
Henri-Frédéric Amiel
Lys Tigré
Lilium lancifolium |
La terre, qui les fait survivre, s’est fleurie
De ces grands lys de neige, au cœur tout rutilant,
Dont la fleur fait songer à la fleur d’armoirie,
Qui fleurdelisait d’or l’azur du drapeau blanc.
Les tiges en poussant semblent s’être tendues,
Comme en un même jet de sève et de fierté,
Et, vers le ciel, vers Dieu, montent à fleurs perdues,
Et nulle floraison n’égale leur beauté.
On les verra toujours monter en telle gloire,
Comme pour protester et redire à jamais,
Aux siècles du soleil, aux siècles de l’histoire,
Que le sol qui les porte est encore français.
Nérée Beauchemin
Fleur Jaune
Certaines fleurs s'obstinent à pousser dans des lieux qui semble impossibles. |
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Des avalanches d'or du vieil azur, au jour
Premier et de la neige éternelle des astres
Jadis tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastres,
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,
L'hyacinthe, le myrte à l'adorable éclair
Et, pareille à la chair de la femme, la rose
Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair,
Celle qu'un sang farouche et radieux arrose !
Et tu fis la blancheur sanglotante des lys
Qui roulant sur des mers de soupirs qu'elle effleure
À travers l'encens bleu des horizons pâlis
Monte rêveusement vers la lune qui pleure !
Hosannah sur le cistre et dans les encensoirs,
Notre dame, hosannah du jardin de nos limbes !
Et finisse l'écho par les célestes soirs,
Extase des regards, scintillement des nimbes !
Ô Mère, qui créas en ton sein juste et fort,
Calices balançant la future fiole,
De grandes fleurs avec la balsamique Mort
Pour le poète las que la vie étiole.
Stéphane Mallarmé.
Bretignolles Sur Mer
Cliquez: A l’époque de la gabelle
Les gabelous veillent
Frontières traversées
Silence nocturne
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la Gabelle amère
Sel d'une taxe salée
Lourde sur les gens
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