Pervenche
La Pervenche
Pâle fleur, timide pervenche,
Je sais la place où tu fleuris,
Le gazon où ton front se penche
Pour humecter tes yeux flétris !
C’est dans un sentier qui se cache
Sous ses deux bords de noisetiers,
Où pleut sur l’ombre qu’elle tache
La neige des fleurs d’églantiers.
L’ombre t’y voile, l’herbe égoutte
Les perles de nos nuits d’été,
Le rayon les boit goutte à goutte
Sur ton calice velouté.
Une source tout près palpite,
Où s’abreuve le merle noir ;
Il y chante, et moi j’y médite
Souvent de l’aube jusqu’au soir.
Ô fleur, que tu dirais de choses
À mon amour, si tu retiens
Ce que je dis à lèvres closes
Quand tes yeux me peignent les siens !
Alphonse de Lamartine
Cela fait du bien de voir ces petites fleurs ..Vivement les beaux jours
RépondreSupprimerBises Daniel
Superbe photo: le bleu pervenche mérite son nom !
RépondreSupprimerCoucou Daniel !
RépondreSupprimerPetite fleur toute simple mais jolie par sa couleur.
Merci pour le poème de Lamartine !
Bonne fin de journée et bises réchauffées !
Coucou. C'est déjà le printemps par chez toi? Tu m'en envoies un peu dans une petite enveloppe courrier rapide? Merci et belle journée.
RépondreSupprimerC'est avec plaisir que je le ferais ci ce n'est la douane pointilleuse par chez toi...lol
SupprimerPareilles à celle de la seconde photo, les pervenches abondaient dans le jardin de mon enfance. Elles s'étalaient en une large plate bande, au frais entre le puits et le haut mur de la maison mitoyenne, à l'ombre du tilleul.
RépondreSupprimerBonne fin de semaine Daniel, merci pour le poème de Lamartine.