mercredi 3 septembre 2008

Château des Clayes sous Bois

Le château des Clayes Sous Bois.

Incendié par les soldats Allemands en 1944 il ne reste que les deux tours.

Longtemps propriété d’un grand bijoutier de la place Vendôme, il appartient maintenant à la ville des Clayes.

Le peinte Edouard Vuillard y séjourna en 1934 il y peignit plusieurs toiles.

Le château dans les années trente il avait déjà subit une première destruction

(j’ignore la date).


Le château dans sa présentation originale.

Dans mon enfance ma famille était amie avec le couple d’intendant Monsieur et Madame Henri comme nous les appelions. J’ai eu le privilège de le visiter à cette époque. Monsieur Henri me faisait parcourir le parc en me racontant son histoire, le gros platane (l’arbre de Diane) dont les racines sortait de plus en plus de terre, il le prétendait planté sur une crypte c’était la voûte qui forçait les racines à ce developer à l’extérieur. Il y avais le parc aux Daims, les Daims avaient servi de nourritures aux soldats Allemand durant l’occupation. L’arbre en forme de lyre, il a du être abattu, je ne l’ai pas revu lors de ma dernière visite. Autre figure Monsieur Louis le maître d’hôtel, un Creusois, un pays donc…


15 commentaires:

  1. Ce sont , j'imagine , des souvenirs marquants !
    miss Yves

    RépondreSupprimer
  2. Très interessante ton histoire : il y avait peut-être vraiment une crypte sous cet arbre. Ta photo avec ces deux tours et du vide au milieu, on dirait un tableau de Magritte : il manque juste le dessin du chateau en pointillé et le titre : "Ceci n'est pas un chateau".

    RépondreSupprimer
  3. juste en passant, je trouve magnifique le coucher de soleil chez madeleine (avec la vidéo, superbe).
    Bel historique de ce château, je vois que comme à Evry, les allemands ont brûlés le château ;o(

    RépondreSupprimer
  4. Un post très nostalgique Daniel !
    J'ai du mal à comprendre que les allemands brûlaient nos châteaux alors que d'un autre côté il nous volaient des oeuvres d'art en peinture. Quant à la nourriture, faute de cochons on mange des daims.
    Ici à la ville de Château-du-loir, il n'y a plus de château non plus. Celui ci a été détruit pendant les guerres de Cent ans alos que nous devions faire fasse un autre envahisseur.

    RépondreSupprimer
  5. Des photos toujours aussi belles Tes souvenirs d'enfance sont émouvants
    Merci
    et Bravo

    Bisous à toi, Daniel :)))

    RépondreSupprimer
  6. Tu as tutoyé l'histoire, Daniel en fréquentant ces lieux et ces personnes avant la destruction du château. Tu es un témoin privilégié.
    Ce qui reste du château a encore beaucoup de noblesse ; bien photographié avec un bel éclairage qui met les volumes en relief et un beau ciel, on imagine un parc splendide.

    Au lieu d'une crypte, c'était peut être tout simplement un sol rocheux ? Qu'y a-t-il donc de nos jours dans ces tours ?

    Je suis passée aussi chez Madeleine prendre l'apéro en regardant le superbe coucher du soleil.
    Je me demande ce qui passe comme cela devant à toute vitesse sur la vidéo. Pas des mouettes ou des goelands tout de même ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ces tours sont des cages d'escalier qui desservait uniquement le deuxième étage (logement sous les toits

      Supprimer
  7. @Miss_Yves : Souvenir, souvenir… c’est la faute à olivier avec sa publications sur un château…
    @olivier : Il fallait un coupable au prétexte de ma publication donc c’est toi -- mdr--- Blague à part merci de ta visite "Chez Madeleine ", oui l’occupant Allemand (ce n’est pas une attaque contre ce peuple qui a autant souffert que nous de la barbarie) à fait beaucoup de dépravations, il serais vain de le nier, les guerre transforment les hommes en barbares.
    @Claude : Non je n’ai aucune nostalgie, me souvenir ne me rend pas nostalgique . . . Je me répète toutes les guerres sont imbéciles avec leurs lots de barbarie et de cruauté.
    @Chantal/Paprika : Merci beaucoup de ta visite, "Cantal", un nom qui chante . . . Bisous.
    @Cergie : Non Non, bien que mon age soit bientôt canonique, je n’ai pas vécu cette époque ! ! ! les faits relatés par moi datent des année 1950-1955…
    Quoi que ! ! ! le petit enfant qui se trouve au milieu du tableau (difficile à voir sur la très mauvaise reproduction) le fils des intendants ; nous continuons à nous rencontrer régulièrement…
    Pour la crypte, ne détruit pas le rêve (Cartésienne ! ! va ! !)
    Merci du voyages "Chez madeleine" Les oiseaux? Des mouettes ...

    RépondreSupprimer
  8. @Alain : Moi le distrait ! ! ! Je t’ai omis dans ma liste de réponse…toi au moins tu ne met pas en doute la Crypte. Vuillard Surréaliste ?? Je ne pense pas, je ne suis pas expert en la matière !!! L’image de reproduite du tableau n’est pas très bonne (euphémisme), photo d’une affiche sous verre avec pleins de reflets que j’ai plus ou moins mal corrigé).

    RépondreSupprimer
  9. Les deux tours temoignent et ta description ainsi que la peinture comblent l'entre-deux.
    Les occupants allemands reviennent sur les lieux ou ils ont parfois vecu les meilleurs instants de leur jeunesse! Oui je l'ai entendu de leur bouche meme.

    RépondreSupprimer
  10. Une petite question c'est Riva Bella?

    RépondreSupprimer
  11. tres joli chateau dommage que l'epreuve du temps l'ait autant marque...

    RépondreSupprimer
  12. Un petit commentaire en passant je suis des clayes sous bois, et mes grand parents connaissaient trés bien le gardien de ce chateau, à sa destruction, il y a eu un pillage et mon grand pere a pu récuperer des choses de ce chateau, la grosse boule de cristal qui était en bas du grand escalier du chateau, et du service de vaiselle...
    Voila dommage que ce chateau n'est plus la mais nous sommes la pour raconter son histoire, il n'as pas disparu dans nos mémoires:)

    RépondreSupprimer
  13. j'ai passé toute mon enfance,(1978/1993), dans une maison faisant partie des nouvelles construction appelé "Castelleraie", et situer en face de la tour de gauche, ( si l'on regarde le château par sa façade principale). Ces deux tours, et ce parc ont été le paysage journalier de ma tendre enfance. Que dire, il y en a tellement a dire !!! que demander de plus pour un enfant, le mystère de ces tours, seules, plantées la comme deux témoins d'un passé riche d'histoires. elles ont déja rythmées ma vie, par en premier lieux les questions qui me venaient a l'esprit, (imagination de chevaliers, de capes et d'épées... Puis découverte, quand l'age me permit enfin d'être assez grand pour m'infiltrer dedans par une des fenêtre, enfin les premiers amours, premier baiser consommé, caché au creux de ces tours rassurantes, protectrices. Mais il ni a pas qu'elles, ce corp de chasse ou a l'époque nous avions accès, jusque sous le hall avec sa grande cheminée, ces 3 blasons de pierre blanche aux dessins très "moyen-age", maintenant disparu, volé, arrachés du mur sauvagement. (merci au passage, a la mairie pour n'avoir jamais entretenu, fait surveiller, et révéler ce château a sa juste valeur, en détruisant une des façade du garde chasse pour y installer une cours moche, pour y avoir fait les tirs du feux d'artifice du 14 juillet au risque de faire bruler cet fois ci le garde chasse, et pour n'avoir jamais installer de surveillance après avoir supprimer le gardien du parc a l'acquisition du domaine d'ont la copropriété des habitation de la Castelleraie était jusque la propriétaire, et qui jusqu'a cette date était très bien entretenu.) Et cet arbre tout aussi grand qu'étrange pour un jeune enfant, formidable portique naturel, ou je grimpais regulièrement. Ce petit lac ou vivait deux cignes majestueux tuer par la méchanceté des hommes, tout comme les tourterelles blanche qui vivaient dans les tours et qui a leur disparition laissairent place a de simples pigeons, et ou je faisais flotter mon petit navire de bois. Ce petit lac était bordé d'éscaliers qui, autrefois comportais deux très belle potiches montant jusqu'a la taille, elles aussis volées, un beau matin début 1980. ces hiverts majestueux ou la neige recouvrant le parc, faisait découvrir le coté romantique très intense de ce lieu. puis pour finir cette foret au quel nous avions accès, par un chemin en cote qui terminait sur une grande porte en bois d'une facture très ancienne et imposante bien que largement détruite par le temps, qui disparue vers les la fin années 80. Elle était raccordée a deux murs très long de chaque coté, Le tout datant de l'époque du garde chasse, ( an 1300 et des poussières si je ne me trompe). Tout ceci est encré en moi d'une manière indélébile, contribuant a mon amour pour le moyen-age, les histoires de capes et d'épées,l'amour du mystique et de la romance. je suis retourné voir le parc dans les années 2008, beaucoup de choses ont encore changés, en mal a mon sens, mais je me suis retrouvé a pleurer de bonheur et de nostalgie devant tant de souvenirs.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour.
      adelaïde de lesseps epouse cabarrus soeur de ferdinand de lesseps morte en cette ville en 1870 aurait vecu au château de clayes du moins c'est ce que nous laisse croire une de ses correspondances est ce vrai.merci de répondre à ce mail. moulin.daniel.vatan@gmail.com
      bien à vous .daniel moulin

      Supprimer